Laissez-vous porter par une expérience immersive : une écoute sonore de la poésie de Minicale, réalisée en 2023 par l’artiste Helena Malak.

Dans une cabane insolite en fibres végétales conçue par Florence Cannavacciuolo lors de la fête de la nature, venez tendre l’oreille et vivre un moment suspendu au cœur de la pinède, face au chemin de la chapelle Sainte-Barbe.

A Partir de 18h

🗣️ À suivre : discussion conviviale et apéritif collaboratif pour prolonger la magie.
👥 À partir de 14 ans. Entrée libre
🎧 Durée de l’écoute : environ 20 minutes.

Qui est Helena Malak ?

A mi-chemin entre poésie et réalité, Helena Malak se plaît à mêler fiction et autobiographie, et à mettre en scène des « enquêtes relationnelles ».

Elle cultive un art de l’écoute et de la relation, affirmant sa place d’artiste à l’intérieur de la cité. Elle s’intéresse à la mémoire individuelle et collective, à l’acte de création et de résistance ou encore à la transmission orale et à celle des savoir-faire.

Helena affirme sa pluridisciplinarité ; pratiquant la photographie argentique, le film, l’écriture, le documentaire sonore ou encore l’installation, chaque médium est au service des histoires qu’on raconte. Cette approche kaléidoscopique lui permet de portraiturer des personnes, des lieux ou des situations en glanant différents matériaux ; voix, gestes, images, objets, archives…

L’artiste ressent la nécessité de s’extraire des lieux de l’art et de ses formes traditionnelles pour expérimenter et interagir avec un environnement social, géographique ou politique. Echafaudant son travail en puisant dans l’histoire des arts et les sciences sociales, elle construit son travail par le biais de la cocréation avec des artistes, des collectifs et des habitant.es.

“La disparition guette les traditions orales, les pratiques sociales, rituelles et les évènements collectifs, tout ce qui fait le patrimoine immatériel, ce qui nous lie, là où les groupes et les personnes s’enrichissent, s’alimentent, et transmettent de génération en génération. S’interroger sur ce patrimoine au présent c’est lui donner une possibilité de survie, en nous tous.tes.” Citation de l’Unesco